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→ L’habitat en France

Les Réglementations Thermiques se renforcent progressivement.

De toute évidence, la thermie est au coeur des enjeux de la construction.

Les architectes sont de fait de plus en plus impliqués dans la recherche et l’innovation en matière de performance énergétique.

→ La mutualisation des compétences

La mutualisation des compétences  à laquelle nous vous invitions à la conception du projet à l’application de la RT 2005, devient réalité avec l’application de la RT 2012.

C’est bien le choix de systèmes constructifs énergétiquement innovants qui permettront de réaliser des maisons et des immeubles conçues par des architectes, c’est-à-dire par définition, adaptées au site et aux souhaits personnalisés des habitants.

Nos prestations et services à destination des architectes

Notre première compétence est celle de l’ingénierie de la performance énergétique des bâtiments.

Nos ingénieurs sont qualifiés pour réaliser des études thermiques permettant l’attribution de label de performance auprès d’organismes de certification, en application de méthodes de calcul définies par le CSTB (TH-C-E ex pour la RT existant, TH-C-E pour la RT 2005, TH-BC-E pour la RT 2012 ).

Nos opérateurs sont certifiés Qualibat pour les mesures de perméabilité à l’air.

Nos bureaux d’études sont indépendants les uns des autres et indépendants de tout opérateur et fabricant.

Notre deuxième compétence est notre service de Conseil en performance énergétique des bâtiments que nous vous proposons afin d’optimiser leur thermie tout en garantissant  votre liberté de conception architecturale.

Nous considérons que les informations que nous recevons à travers les études thermiques que nous réalisons, doivent être partagées. Notre expérience s’intensifie au fur et à mesure des études qui nous sont confiées, les projets de construction étant tous différents tant dans leurs choix constructifs que dans leurs choix d’équipements. Nous appliquons ainsi à la performance énergétique, une démarche de recherche économique.

La RT 2012, l’actualité

Déjà en vigueur en octobre 2011 pour certains bâtiments, elle le sera pour tous les bâtiments à suage d’habitation au 1er janvier 2013.

La grande innovation de cette nouvelle réglementation thermique réside principalement dans le fait qu’elle rapproche l’idée de partenariat bureaux d’études thermiques/architectes dès la conception des bâtiments en imposant une étude thermique au dépôt du permis de construire.

Ce rapprochement nécessaire et imposé que nous avons toujours sollicité, est tout sauf une contrainte car elle va permettre de maîtriser les coûts induits par l’obtention d’une performance énergétique de haut niveau, tant dans la conception de l’enveloppe d’un bâtiment que dans sa recherche d’étanchéité à l’air.

Qui plus est, la RT 2012 laisse une plus grande liberté de conception à l’architecte à la condition qu’il intègre à sa conception les exigences de la RT.

Avec la RT 2005, l’étude thermique a contraint l’architecte à modifier, non pas sa conception du bâtiment, mais la nature de ses choix en matière d’équipements et des matériaux afin de répondre aux performances thermiques exigées (renforcement d’isolation, renforcement des performances thermiques des menuiseries, etc …). La recherche de conformité à une performance thermique devait prendre en compte la conception du bâtiment et s’y adapter.

Avec la RT 2012, c’est la performance thermique qui devient une exigence prioritaire dans la conception du bâtiment.
Un bâtiment est d’abord conçu en fonction de sa performance énergétique et environnementale

. Ce qui change avec la RT 2012

Le coefficient Ubat est remplacé par le coefficient Bbio, une addition de paramètres à prendre en compte.
Les gardes-fous disparaissent pour l’inertie, la ventilation, les consommations de chauffage, de refroidissement et d’ECS, l’éclairage.

De nombreux garde-fous disparaissent avec la RT 2012 mais cela ne signifie pas que ces aspects ne seront plus pris en compte.

La méthode de calcul TH-BCE pour la RT 2012 doit intégrer tous ces éléments afin d’obtenir des résultats plus cohérents, et non dictés par des seuils réglementaires (garde-fous).
La conception devrait donc avoir un rôle plus important qu’auparavant, avec un réel poids pour atteindre le niveau de performance visé.

Dans son calcul, le coefficient Bbio intègre :
- l’enveloppe (isolation, apports solaires et lumineux, étanchéité à l’air, etc.)
- la structure du bâtiment (inertie)
- l’organisation interne (agencement des pièces et lumière naturelle)

. Autres nouveautés ou exigences de moyens

- Les maisons individuelles ou accolées ont pour obligation d’avoir recours aux énergies renouvelables.
Les équipements ou systèmes compris dans cette mesure sont détaillés dans l’article 16 de l’Arrêté.

- Le test de contrôle de la perméabilité à l’air devient obligatoire pour les bâtiments à usage d’habitation, sauf si le bâtiment fait l’objet d’une démarche qualité agrée pour l’étanchéité à l’air.
La démarche qualité ne sera possible qu’à partir du 1er janvier 2015 pour les bâtiments collectifs.

- Les ponts thermiques seront obligatoirement traités, en raison d’un garde-fou global sur les ponts thermiques et d’un garde-fou spécifique sur le linéique du plancher intermédiaire.

- La RT 2012 impose 17% de baies vitrées par rapport à la surface habitable

La RT 2012 est en réalité l’approche nécessaire à la RT 2020 qui aura pour exigence le Bâtiment à énergie positive (BEPOS).

Les exigences 2020

Les bâtiments de demain seront inévitablement à « énergie positive ». Le bâtiment à énergie positive n’est pas autonome du point de vue énergétique, mais seulement surproducteur.

. 2020 : « Energie positive » ?

C’est-à-dire que sur une période d’une année, le bâtiment produit autant d’énergie in situ que celle obligatoirement consommée pour vivre sous le toit de la construction.

Pour les bâtiments de demain, ne pas respecter ce simple principe « énergie positive » est tout simplement une erreur de conception !

Concevoir pour « un confort 4 saisons » (pour réduire les besoins énergétiques, le premier moyen à mettre en oeuvre, relève de la conception architecturale même, pour limiter les déperditions l’hiver et assurer le confort d’été.

Le bâtiment doit satisfaire les critères de conception climatique :
Compacité : un bâtiment compact.
Espaces tampons : capteurs au sud, isolants au nord.
Maîtrise des apports solaires.
Très haute isolation.
Gestion de l’air.
Inertie thermique.
Stockage de calorie.

. Aspect économique de la performance énergétique liée à la construction

Contrairement à ce qu’en pensent la majorité des professionnels du bâtiment, le surcoût d’un bâtiment à faible consommation d’énergie n’est pas très élevé par rapport à un bâtiment classique.
En effet, le surcoût engendré n’est que de 5% alors qu’ils spéculaient sur une moyenne de 17% (source WBSCD ).

Or au vu de l’augmentation actuelle et future du coût de l’énergie à laquelle il faut ajouter les subventions attribuées et les crédits d’impôts accordés aux bâtiments « verts », l’investissement dans ces bâtiments va non seulement être amorti en quelques années, mais il va également devenir rentable.

L’électricité produite va pouvoir être revendue à EDF à un tarif attractif. De plus le bâtiment devient plus rentable à la revente qu’un bâtiment classique comme le montre les maisons labellisées Minergie en Suisse (+12% en 30 ans).

On peut également rapprocher cette analyse avec celle réalisée par Nicholas Stern. Celui-ci a déclaré que les coûts à subir dans le futur seront beaucoup plus importants que ceux que l’on pourrait réaliser dès maintenant.

L’inaction serait non seulement désastreuse pour l’environnement, mais elle le serait également pour l’économie entière.

Pour aller plus loin :

La performance énergétique des bâtiments vue par l’architecte Mario CUCIMELLA

(1er prix du Energy Performance Architecture Award)

Le respect de la RT 2012 : les modalités de contrôle avant et après les travaux

Le guide à l'attention des maires et architectes

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